Jésus, Marie et Joseph en vous, nous contemplons la splendeur de l’amour vrai, en toute confiance nous nous adressons à vous.
Sainte Famille de Nazareth, fais aussi de nos familles un lieu de communion et un cénacle de prière, d’authentiques écoles de l’Évangile et de petites Églises domestiques.
Sainte Famille de Nazareth, que plus jamais il n’y ait dans les familles des scènes de violence, d’isolement et de division ; que celui qui a été blessé ou scandalisé soit, bientôt, consolé et guéri.
Sainte Famille de Nazareth, fais prendre conscience à tous du caractère sacré et inviolable de la famille, de sa beauté dans le projet de Dieu. Jésus, Marie et Joseph, Écoutez, exaucez notre prière Amen !
En cette année de l’Esprit Saint dans le diocèse de Nice, il est proposé un parcours à chaque adulte en vue de recevoir le sacrement de Confirmation le samedi 30 mai 2020. Pourquoi pas vous ?
Esprit du Christ ressuscité, Saint-Esprit,
si nous savions ce que nous pouvons te demander pour prier comme il faut ! Mais voilà que les balbutiements de notre prière passent par le creuset de notre pauvreté, de notre petite foi.
Alors Toi, le Dieu vivant, tu entres dans notre âme de pauvre, tu entres dans notre faiblesse et tu lis en nos cœurs nos intentions authentiques.
Et ton Esprit vient au-dedans de nous, il vient exprimer l’inexprimable à travers d’humbles paroles, et des soupirs, et des silences. Et tu nous dis : « Ne te préoccupe de rien, ne t’inquiète pas de ton peu de capacité à prier. Sache-le, dans ton attente priante, j’ai déjà ouvert les chemins ».
Ainsi, tu nous donnes de comprendre que tu appelles chacun par son nom, que tu éveilles des jaillissements intérieurs, que tu as déposé en chacun un don unique, irremplaçable. Nos yeux s’ouvrent et, dans la pauvre prière, nous comprenons que l’homme ne se réalise qu’en présence de Dieu. Frère Roger de Taizé
Cycle de formation à la bioéthique : « Le sens de la vie »
Comment nous situer dans ce temps que nous avons à vivre, alors que nous sentons bien que la technique, le « progrès », les biens matériels ne suffisent pas à combler nos attentes.
Lundis 13, 20, 27 janvier, 3 février : Eglise St-Joseph – 162 Corniche Fahnestock 06700 Saint Laurent du Var sur inscription : http://universitedelavie.fr
Mardi 31 décembre : Pas de permanence, ni de messe autre que la messe solennelle d’action de grâce à 17h à la Ste-Famille
Mercredi 1er janvier 2020 : Messes : 9h00 Ste-Famille / 9h30 St-Marc / 11h Pass-Prest / 18h30 St-Pierre Haut de Cagnes
lettre apostolique du Pape François 1er décembre 2019
«Admirabile signum» 3ème partie/4
6. Dans nos crèches, nous avons l’habitude de mettre de nombreux santons symboliques. Tout d’abord, ceux des mendiants et des personnes qui ne connaissent pas d’autre abondance que celle du cœur. Eux aussi sont proches de l’Enfant Jésus à part entière, sans que personne ne puisse les expulser ou les éloigner du berceau improvisé, car ces pauvres qui l’entourent ne détonnent pas au décor. Les pauvres, en effet, sont les privilégiés de ce mystère et, souvent, les plus aptes à reconnaître la présence de Dieu parmi nous.
Les pauvres et les simples dans la crèche rappellent que Dieu se fait homme pour ceux qui ressentent le plus le besoin de son amour et demandent sa proximité. Jésus, « doux et humble de cœur » (Mt 11, 29), est né pauvre, il a mené une vie simple pour nous apprendre à saisir l’essentiel et à en vivre. De la crèche, émerge clairement le message que nous ne pouvons pas nous laisser tromper par la richesse et par tant de propositions éphémères de bonheur. Le palais d’Hérode est en quelque sorte fermé et sourd à l’annonce de la joie. En naissant dans la crèche, Dieu lui-même commence la seule véritable révolution qui donne espoir et dignité aux non désirés, aux marginalisés : la révolution de l’amour, la révolution de la tendresse. De la crèche, Jésus a proclamé, avec une douce puissance, l’appel à partager avec les plus petits ce chemin vers un monde plus humain et plus fraternel, où personne n’est exclu ni marginalisé.
Souvent les enfants – mais aussi les adultes ! – adorent ajouter à la crèche d’autres figurines qui semblent n’avoir aucun rapport avec les récits évangéliques. Cette imagination entend exprimer que, dans ce monde nouveau inauguré par Jésus, il y a de la place pour tout ce qui est humain et pour toute créature. Du berger au forgeron, du boulanger au musicien, de la femme qui porte une cruche d’eau aux enfants qui jouent… : tout cela représente la sainteté au quotidien, la joie d’accomplir les choses de la vie courante d’une manière extraordinaire, lorsque Jésus partage sa vie divine avec nous.
7. Peu à peu, la crèche nous conduit à la grotte, où nous trouvons les santons de Marie et de Joseph. Marie est une mère qui contemple son enfant et le montre à ceux qui viennent le voir. Ce santon nous fait penser au grand mystère qui a impliqué cette jeune fille quand Dieu a frappé à la porte de son cœur immaculé. À l’annonce de l’ange qui lui demandait de devenir la mère de Dieu, Marie répondit avec une obéissance pleine et entière. Ses paroles : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole » (Lc 1, 38), sont pour nous tous le témoignage de la façon de s’abandonner dans la foi à la volonté de Dieu. Avec ce « oui » Marie est devenue la mère du Fils de Dieu, sans perdre mais consacrant, grâce à lui, sa virginité. Nous voyons en elle la Mère de Dieu qui ne garde pas son Fils seulement pour elle-même, mais demande à chacun d’obéir à sa parole et de la mettre en pratique (cf. Jn 2, 5).
À côté de Marie, dans une attitude de protection de l’Enfant et de sa mère, se trouve Saint Joseph. Il est généralement représenté avec un bâton à la main, et parfois même tenant une lampe. Saint Joseph joue un rôle très important dans la vie de Jésus et de Marie. Il est le gardien qui ne se lasse jamais de protéger sa famille. Quand Dieu l’avertira de la menace d’Hérode, il n’hésitera pas à voyager pour émigrer en Égypte (cf. Mt 2, 13-15). Et ce n’est qu’une fois le danger passé, qu’il ramènera la famille à Nazareth, où il sera le premier éducateur de Jésus enfant et adolescent. Joseph portait dans son cœur le grand mystère qui enveloppait Jésus et Marie son épouse, et, en homme juste, il s’est toujours confié à la volonté de Dieu et l’a mise en pratique.
8. Le cœur de la crèche commence à battre quand, à Noël, nous y déposons le santon de l’Enfant Jésus. Dieu se présente ainsi, dans un enfant, pour être accueilli dans nos bras. Dans la faiblesse et la fragilité, se cache son pouvoir qui crée et transforme tout. Cela semble impossible, mais c’est pourtant ainsi: en Jésus, Dieu a été un enfant et c’est dans cette condition qu’il a voulu révéler la grandeur de son amour qui se manifeste dans un sourire et dans l’extension de ses mains tendues vers tous. La naissance d’un enfant suscite joie et émerveillement, car elle nous place devant le grand mystère de la vie. En voyant briller les yeux des jeunes mariés devant leur enfant nouveau-né, nous comprenons les sentiments de Marie et de Joseph qui, regardant l’Enfant Jésus, ont perçu la présence de Dieu dans leur vie.
« La vie s’est manifestée » (1Jn 1, 2) : c’est ainsi que l’Apôtre Jean résume le mystère de l’Incarnation. La crèche nous fait voir, nous fait toucher cet événement unique et extraordinaire qui a changé le cours de l’histoire et à partir duquel la numérotation des années, avant et après la naissance du Christ, en est également ordonnée. La manière d’agir de Dieu est presque une question de transmission, car il semble impossible qu’il renonce à sa gloire pour devenir un homme comme nous. Quelle surprise de voir Dieu adopter nos propres comportements : il dort, il tète le lait de sa mère, il pleure et joue comme tous les enfants ! Comme toujours, Dieu déconcerte, il est imprévisible et continuellement hors de nos plans. Ainsi la crèche, tout en nous montrant comment Dieu est entré dans le monde, nous pousse à réfléchir sur notre vie insérée dans celle de Dieu ; elle nous invite à devenir ses disciples si nous voulons atteindre le sens ultime de la vie.
Concert de NOËL : Dimanche 22 décembre – 17h St-Marc Espace chant
lettre apostolique du Pape François1er décembre 2019
«Admirabile signum» 2ème partie/4
4. J’aimerais maintenant passer en revue les différents signes de la crèche pour en saisir le sens qu’ils portent en eux. En premier lieu, représentons-nous le contexte du ciel étoilé dans l’obscurité et dans le silence de la nuit. Ce n’est pas seulement par fidélité au récit évangélique que nous faisons ainsi, mais aussi pour la signification qu’il possède. Pensons seulement aux nombreuses fois où la nuit obscurcit notre vie. Eh bien, même dans ces moments-là, Dieu ne nous laisse pas seuls, mais il se rend présent pour répondre aux questions décisives concernant le sens de notre existence : Qui suis-je ? D’où est-ce que je viens ? Pourquoi suis-je né à cette époque ? Pourquoi est-ce que j’aime ? Pourquoi est-ce que je souffre ? Pourquoi vais-je mourir ? Pour répondre à ces questions, Dieu s’est fait homme. Sa proximité apporte la lumière là où il y a les ténèbres et illumine ceux qui traversent l’obscurité profonde de la souffrance (cf. Lc 1, 79).
Les paysages qui font partie de la crèche méritent, eux aussi, quelques mots, car ils représentent souvent les ruines d’anciennes maisons et de palais qui, dans certains cas, remplacent la grotte de Bethléem et deviennent la demeure de la Sainte Famille. Ces ruines semblent s’inspirer de la Légende dorée du dominicain Jacopo da Varazze (XIIIème siècle), où nous pouvons lire une croyance païenne selon laquelle le temple de la Paix à Rome se serait effondré quand une Vierge aurait donné naissance. Ces ruines sont avant tout le signe visible de l’humanité déchue, de tout ce qui va en ruine, de ce qui est corrompu et triste. Ce scénario montre que Jésus est la nouveauté au milieu de ce vieux monde, et qu’il est venu guérir et reconstruire pour ramener nos vies et le monde à leur splendeur originelle.
5. Quelle émotion devrions-nous ressentir lorsque nous ajoutons dans la crèche des montagnes, des ruisseaux, des moutons et des bergers ! Nous nous souvenons ainsi, comme les prophètes l’avaient annoncé, que toute la création participe à la fête de la venue du Messie. Les anges et l’étoile de Bethléem sont le signe que nous sommes, nous aussi, appelés à nous mettre en route pour atteindre la grotte et adorer le Seigneur.
« Allons jusqu’à Bethléem pour voir ce qui est arrivé, l’événement que le Seigneur nous a fait connaître » (Lc 2, 15) : voilà ce que disent les bergers après l’annonce faite par les anges. C’est un très bel enseignement qui nous est donné dans la simplicité de sa description. Contrairement à tant de personnes occupées à faire mille choses, les bergers deviennent les premiers témoins de l’essentiel, c’est-à-dire du salut qui est donné. Ce sont les plus humbles et les plus pauvres qui savent accueillir l’événement de l’Incarnation. À Dieu qui vient à notre rencontre dans l’Enfant Jésus, les bergers répondent en se mettant en route vers Lui, pour une rencontre d’amour et d’étonnement reconnaissant. C’est précisément cette rencontre entre Dieu et ses enfants, grâce à Jésus, qui donne vie à notre religion, qui constitue sa beauté unique et qui transparaît de manière particulière à la crèche.
Divers
Groupe de prière PADRE PIO : Lundi 16 décembre
17h Notre-Dame de la mer, chapelet suivi de la messe paroissiale à 18h30
Messes en maisons de retraite :Mardi 17 décembre16h30 Jardins d’Ines
Mercredi 18 décembre15h Les Vallières
Jeudi 19 décembre16h Cantazur
ŒCUMENISME : Mardi 17 décembre19h30- 21h Ste-Famille rencontre mensuelle autour de Livre d’Esther
RENCONTRES DE L’AVENT « En attente de Noël avec Marie »
Vendredi 20 décembre de 19h15 à 21h30 Maison St-Bernard 13 rue Foch, La Colle sur Loup. Repas / Présentation du thème / Discussion
Église Saint-Marc : lundi 23 Décembre et mercredi 1er Janvier
11 h visite commentée de la crèche pour les enfants et les adultes
CONCERTS DE NOËL :
Dimanche 15 décembre 17h St-Jacques, chants de Noël de France et du monde par leChœur de Tourrettes sur Loup organisé par l’Association Art Sacré
Thème : Parfum et opéra Fleur d’oranger, centifolia, cannelle… se mêleront aux voix lyriques pour un Noël au cœur de la Provence.
Dimanche 22 décembre 17h St-Marc Espace chant
Quizz de la nouvelle année : Nommez les prêtres et diacres du diocèse photographiés dans le calendrier diocésain 2020 en vente 5 € dans les Accueils paroissiaux !
Célébration pénitentielle et confessions individuelles
Confessions tous les matins à la Ste-Famille à 8h30 ou 9h30
Lundi Notre-Dame de la mer – Mardi St-Christophe – MercrediSt-Pierre du Haut de Cagnes –Jeudi St-Marc – Vendredi St-Jacques de 17h à 18h30
Mardi 24 décembre
Messe du jour : 9h Ste-Famille Cagnes sur mer
Messe de la nuit
18h Notre-Dame de la mer Cros de Cagnes
18h30 St-Christophe Villeneuve-Loubet plage
19h St-Jacques La Colle sur Loup
20h30 St-Marc Villeneuve-Loubet village
21h St-Pierre Haut de Cagnes
22h30 Passe-Prest Saint-Paul de Vence
23h30 Collégiale St-Paul Saint-Paul de Vence
Mercredi 25 décembre
10h30 & 18h Ste-Famille Cagnes sur mer
9h Notre-Dame de la mer Cros de Cagnes
10h St-Christophe Villeneuve-Loubet plage
11h St-Jacques La Colle sur Loup
11h St-Marc Villeneuve-Loubet village
11h Collégiale St-Paul Saint-Paul de Vence
9h30 Passe-Prest Saint-Paul de Vence
Mardi 31 décembre
Pas de permanence, ni de messe autre
Messe solennelle d’action de grâce 17h Ste-Famille
Se préparer à la célébration pénitentielle
Du vendredi 20 décembre Couvent de Passe-Prest 19h
Relecture de notre vie :
L’Avent nous prépare à Noël et nous parle de l’avènement final du Christ, de son retour à la fin des temps.
Quelle est notre attitude vis-à-vis de la parole ?
Est-ce que nous l’accueillons avec foi ?
Sommes-nous, au contraire, la proie du doute, de l’indifférence et restons-nous sans réagir ?
Que devient, au quotidien, la grâce de notre baptême ? Est-elle régulièrement ravivée par l’accueil du pardon, nourrie par l’eucharistie, vécue en église ?
Rends-nous fidèles, Seigneur, à ta parole. Elle nous redit sans cesse ton amour.
Lorsque le Seigneur viendra dans sa gloire, serons-nous prêts pour le rencontrer ?
Le Seigneur vient, le Seigneur reviendra. Avons-nous toujours, pour nos lampes, l’huile de la prière, l’huile de l’espérance qui éclaire nos chemins ? La « vigilance » doit aussi s’exercer vis-à-vis de tout ce qui détourne du chemin du Seigneur. De quelle(s) dépendance(s) avons-nous à nous défaire : l’argent, l’alcool, le tabac, les écrans, le sexe…? Pour accueillir celui qui vient, pour accueillir Jésus à Noël et, en son nom, accueillir les autres avec amour, quelle préparation spécifique devons-nous entreprendre cette année ? (réconciliation, invitation…)
Donne-nous, Seigneur, d’être vigilants dans la prière, pour t’attendre avec amour. Viens, Seigneur, viens nous sauver !
Les paraboles du royaume nous situent face au « jugement dernier ».
Le péché est aussi « collectif », il concerne toute l’humanité.
Quel est notre engagement pour la paix, au sein de la famille, sur le lieu de travail, dans le quartier ou le village ?
Quel soutien aux associations engagées pour la paix dans le monde ?
Des populations souffrent de malnutrition, souvent à cause d’un mauvais partage des ressources naturelles. Quels sont nos efforts pour un meilleur partage des richesses, pour plus de solidarité ? pour sauvegarder « notre maison commune » ?
Baptisés, nous sommes appelés à revêtir le vêtement des noces.
Sommes-nous témoins de la joie de l’évangile, là où nous vivons?
Rends-nous fidèles, Seigneur, à ta parole. Elle nous redit sans cesse ton amour.
Prenons-nous part à la mission de toute l’église ?
Fais de nous, Seigneur, au quotidien, les artisans de ton Royaume.
lettre apostolique du Pape François1er décembre 2019
«Admirabile signum» 1èrepartie/4
1. Le merveilleux signe de la crèche, si chère au peuple chrétien, suscite toujours stupeur et émerveillement. Représenter l’événement de la naissance de Jésus, équivaut à annoncer le mystère de l’Incarnation du Fils de Dieu avec simplicité et joie. La crèche, en effet, est comme un Évangile vivant, qui découle des pages de la Sainte Écriture. En contemplant la scène de Noël, nous sommes invités à nous mettre spirituellement en chemin, attirés par l’humilité de Celui qui s’est fait homme pour rencontrer chaque homme. Et, nous découvrons qu’Il nous aime jusqu’au point de s’unir à nous, pour que nous aussi nous puissions nous unir à Lui.
Par cette lettre je voudrais soutenir la belle tradition de nos familles qui, dans les jours qui précèdent Noël, préparent la crèche. Tout comme la coutume de l’installer sur les lieux de travail, dans les écoles, les hôpitaux, les prisons, sur les places publiques… C’est vraiment un exercice d’imagination créative, qui utilise les matériaux les plus variés pour créer de petits chefs-d’œuvre de beauté. On l’apprend dès notre enfance : quand papa et maman, ensemble avec les grands-parents, transmettent cette habitude joyeuse qui possède en soi une riche spiritualité populaire. Je souhaite que cette pratique ne se perde pas ; mais au contraire, j’espère que là où elle est tombée en désuétude, elle puisse être redécouverte et revitalisée.
2. L’origine de la crèche se trouve surtout dans certains détails évangéliques de la naissance de Jésus à Bethléem. L’évangéliste Luc dit simplement que Marie « mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune » (2, 7). Jésus est couché dans une mangeoire, appelée en latin praesepium, d’où la crèche.
En entrant dans ce monde, le Fils de Dieu est déposé à l’endroit où les animaux vont manger. La paille devient le premier berceau pour Celui qui se révèle comme « le pain descendu du ciel » (Jn 6, 41). C’est une symbolique, que déjà saint Augustin, avec d’autres Pères, avait saisie lorsqu’il écrivait : « Allongé dans une mangeoire, il est devenu notre nourriture » (Serm. 189, 4). En réalité, la crèche contient plusieurs mystères de la vie de Jésus de telle sorte qu’elle nous les rend plus proches de notre vie quotidienne.
Mais venons-en à l’origine de la crèche telle que nous la comprenons. Retrouvons-nous en pensée à Greccio, dans la vallée de Rieti, où saint François s’arrêta, revenant probablement de Rome, le 29 novembre 1223, lorsqu’il avait reçu du Pape Honorius III la confirmationde sa Règle. Après son voyage en Terre Sainte, ces grottes lui rappelaient d’une manière particulière le paysage de Bethléem. Et il est possible que le Poverello ait été influencé à Rome, par les mosaïques de la Basilique de Sainte Marie Majeure, représentant la naissance de Jésus, juste à côté de l’endroit où étaient conservés, selon une tradition ancienne, les fragments de la mangeoire.
Les Sources franciscaines racontent en détail ce qui s’est passé à Greccio. Quinze jours avant Noël, François appela un homme du lieu, nommé Jean, et le supplia de l’aider à réaliser un vœu : « Je voudrais représenter l’Enfant né à Bethléem, et voir avec les yeux du corps, les souffrances dans lesquelles il s’est trouvé par manque du nécessaire pour un nouveau-né, lorsqu’il était couché dans un berceau sur la paille entre le bœuf et l’âne »[1]. Dès qu’il l’eut écouté, l’ami fidèle alla immédiatement préparer, à l’endroit indiqué, tout le nécessaire selon la volonté du Saint. Le 25 décembre, de nombreux frères de divers endroits vinrent à Greccio accompagnés d’hommes et de femmes provenant des fermes de la région, apportant fleurs et torches pour illuminer cette sainte nuit. Quand François arriva, il trouva la mangeoire avec la paille, le bœuf et l’âne. Les gens qui étaient accourus manifestèrent une joie indicible jamais éprouvée auparavant devant la scène de Noël. Puis le prêtre, sur la mangeoire, célébra solennellement l’Eucharistie, montrant le lien entre l’Incarnation du Fils de Dieu et l’Eucharistie. À cette occasion, à Greccio, il n’y a pas eu de santons : la crèche a été réalisée et vécue par les personnes présentes[2].
C’est ainsi qu’est née notre tradition : tous autour de la grotte et pleins de joie, sans aucune distance entre l’événement qui se déroule et ceux qui participent au mystère.
Le premier biographe de saint François, Thomas de Celano, rappelle que s’ajouta, cette nuit-là, le don d’une vision merveilleuse à la scène touchante et simple : une des personnes présentes vit, couché dans la mangeoire, l’Enfant Jésus lui-même. De cette crèche de Noël 1223, « chacun s’en retourna chez lui plein d’une joie ineffable »[3].
3. Saint François, par la simplicité de ce signe, a réalisé une grande œuvre d’évangélisation. Son enseignement a pénétré le cœur des chrétiens et reste jusqu’à nos jours une manière authentique de proposer de nouveau la beauté de notre foi avec simplicité. Par ailleurs, l’endroit même où la première crèche a été réalisée exprime et suscite ces sentiments. Greccio est donc devenu un refuge pour l’âme qui se cache sur le rocher pour se laisser envelopper dans le silence.
Pourquoi la crèche suscite-t-elle tant d’émerveillement et nous émeut-elle ? Tout d’abord parce qu’elle manifeste la tendresse de Dieu. Lui, le Créateur de l’univers, s’abaisse à notre petitesse. Le don de la vie, déjà mystérieux à chaque fois pour nous, fascine encore plus quand nous voyons que Celui qui est né de Marie est la source et le soutien de toute vie. En Jésus, le Père nous a donné un frère qui vient nous chercher quand nous sommes désorientés et que nous perdons notre direction ; un ami fidèle qui est toujours près de nous. Il nous a donné son Fils qui nous pardonne et nous relève du péché.
Faire une crèche dans nos maisons nous aide à revivre l’histoire vécue à Bethléem. Bien sûr, les Évangiles restent toujours la source qui nous permet de connaître et de méditer sur cet Événement, cependant la représentation de ce dernier par la crèche nous aide à imaginer les scènes, stimule notre affection et nous invite à nous sentir impliqués dans l’histoire du salut, contemporains de l’événement qui est vivant et actuel dans les contextes historiques et culturels les plus variés.
D’une manière particulière, depuis ses origines franciscaines, la crèche est une invitation à « sentir » et à « toucher » la pauvreté que le Fils de Dieu a choisie pour lui-même dans son incarnation. Elle est donc, implicitement, un appel à le suivre sur le chemin de l’humilité, de la pauvreté, du dépouillement, qui, de la mangeoire de Bethléem conduit à la croix. C’est un appel à le rencontrer et à le servir avec miséricorde dans les frères et sœurs les plus nécessiteux (cf. Mt 25, 31-46).
HORAIRES DES MESSES ET PERMANENCES DES PRÊTRES
Messes de semaine
Du lundi au samediMesse à 9h
Église Ste-Famille Cagnes sur mer
Permanence d’un prêtre de 8h30 à 10h : confession, Adoration
Du lundi au vendrediMesse à 11h sauf le mercredi à 9h
Couvent de Passe-Prest Saint-Paul de Vence
Du lundi au vendrediMesse à 18h30
Permanence d’un prêtre de 17h à 19h : rencontre, confession
Lundi Notre-Dame de la mer – Cros de Cagnes
Mardi St-Christophe – Villeneuve-Loubet plage
Mercredi St-Pierre du Haut de Cagnes
Jeudi St-Marc – Villeneuve-Loubet village
Vendredi St-Jacques – La Colle sur Loup
Messes du dimanche
Samedi (Messe anticipée)
17h Collégiale Saint-Paul – Saint-Paul de Vence
18h Notre-Dame de la mer – Cros de Cagnes
18h30 St-Marc – Villeneuve-Loubet village
Dimanche
9h Notre-Dame de la mer – Cros de Cagnes
9h30 Couvent de Passe-Prest – Saint-Paul de Vence
10h St-Christophe – Villeneuve-Loubet plage
10h30 Ste-Famille – Cagnes sur mer
11h St-Jacques – La Colle sur Loup
18h (h.hiver) 18h30 (h.été) Ste-Famille – Cagnes sur mer
NOËL 2019
Vendredi 20 décembre 19h
Couvent de Passe-Prest Saint-Paul de Vence
Célébration pénitentielle et confessions individuelles
Mardi 24 décembre
Messe du jour : 9h Ste-Famille Cagnes sur mer
Messe de la nuit
18h Notre-Dame de la mer Cros de Cagnes
18h30 St-Christophe Villeneuve-Loubet plage
19h St-Jacques La Colle sur Loup
20h30 St-Marc Villeneuve-Loubet village
21h St-Pierre Haut de Cagnes
22h30 Passe-Prest Saint-Paul de Vence
23h30 Collégiale St-Paul Saint-Paul de Vence
Mercredi 25 décembre
10h30 & 18h Ste-Famille Cagnes sur mer
9h Notre-Dame de la mer Cros de Cagnes
10h St-Christophe Villeneuve-Loubet plage
11h St-Jacques La Colle sur Loup
11h St-Marc Villeneuve-Loubet village
9h30 Passe-Prest Saint-Paul de Vence
Mercredi 31 décembre
Pas de permanence, ni de messe autre
Messe solennelle d’action de grâce 17h Ste-Famille
Jeudi 1erjanvier 2020 Messe 9h Ste-Famille/ 9h30 St-Marc/ 11h St-Jacques/ 18h30 St-Pierre Haut de Cagnes
Divers
Messes en maisons de retraite :Mardi 10 décembre16h Mariposa
Mercredi 11 décembre15h L’Angélique
Jeudi 12 décembre16h15 Lyna
M.C.R Mouvement Chrétien des Retraités : 2èmejeudi du mois
Jeudi 12 décembre14h30 Notre-Dame de la mer
« L’Homme nouveau » lecture d’un passage d’Évangile puis débat
Groupe de prière PADRE PIO : Lundi 16 décembre
17h Notre-Dame de la mer, chapelet suivi de la messe paroissiale à 18h
RENCONTRES DE L’AVENT « En attente de Noël avec Marie »
Maison St-Bernard 13 rue Foch, La Colle sur Loup de 19h15 à 21h30
Repas / Présentation du thème / Discussion libre
Vendredi 13 décembre &Vendredi 20 décembre
Église Saint-Marc : lundi 23 Décembre et mercredi 1er Janvier
11 h visite commentée de la crèche pour les enfants et les adultes
« Les 13 desserts » : samedi 14 décembreà partir de 15h
Ste-Famille, ateliers pour les enfants du catéchisme et les jeunes de l’aumônerie, messe à 18h30, tombola (billets en vente dans les Accueils) , repas (5 € adulte) sur inscription
Renseignements auprès du service de la catéchèse 06 64 95 89 49
REPAS PARTAGE : Dimanche 15 décembre 12h30 Maison Saint-Bernard La Colle repas festif sur inscriptionau 06 64 28 38 47
Libre participation aux frais
CONCERT :Dimanche 15 décembre 17h St-Jacques, chants de Noël de France et du monde par leChœur de Tourrettes sur Loup
organisé par l’Association Art Sacré
Quizz de la nouvelle année : Nommez les prêtres et diacres du diocèse photographiés dans le Calendrier diocésain 2020 en vente 5 € dans les Accueils paroissiaux !
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